LE MYSTÈRE DES MOMIES DES TOURBIÈRES

LES DRUIDES SAISON 1 ANNEXE 14

Les momies retrouvées dans les tourbières en Europe du Nord sont-elles la preuve de sacrifices humains pratiqués par les druides ?

ÉTONNANTES DÉCOUVERTES

Les tourbières du nord de l’Europe — Grande-Bretagne, Irlande, Allemagne du Nord, Pays-Bas, Danemark, Suède méridionale — ont livré de nombreux artefacts anciens dont l’un des plus fameux est le chaudron de Gundestrup. D’autres découvertes exceptionnelles viennent rejoindre le chaudron d’argent comme le char d’apparat retrouvé démonté dans la tourbière de Dejbjerg (Jutland, Danemark).

© The National Museum of Denmark, Department of Ethnography

Ou encore les restes du bateau de Hjortspring daté de 350 av. J.-C. découvert en 1921 dans une tourbière sur l’île d’Als au Danemark.

Bateau de Hjortspring, 19 m de long 2,07 m de large et d’une hauteur de 0,7 m. (Wikimedia Commons)

Au moins soixante-quatre boucliers, cent soixante-neuf lances, onze épées et pas moins d’une dizaine de cottes de mailles ont été retrouvés avec l’embarcation. Le bateau a dû servir de transport de troupes pour au moins vingt guerriers en armes. Après la bataille, les vainqueurs ont jeté en l’honneur des dieux, l’équipement et l’armement des vaincus dans le marais.

DES CORPS PARFAITEMENT CONSERVÉS

Les tourbières conservent grâce au froid, l’acidité du milieu et l’absence d’oxygène, les matières organiques qui peuvent, même après des milliers d’années, rester dans un bon état de conservation. Une véritable aubaine pour les archéologues qui ont fait d’autres découvertes extraordinaires : les restes momifiés de milliers d’êtres humains parfaitement conservés. Ces corps des tourbières sont issus d’époques très différentes (du Néolithique au Moyen Âge, avec une forte proportion d’individus de l’Âge du fer). Les découvertes de corps momifiés sont relativement fréquentes dans les pays exploitant la tourbe. Les conditions particulières de conservation ont permis de dessécher et de tanner naturellement la peau des cadavres. Des détails anatomiques ou morphologiques ont été préservés sur ces corps, comme les organes internes, les tatouages ou les empreintes digitales. Les analyses ont également permis de déterminer les derniers aliments absorbés avant la mort en analysant le contenu de l’estomac. L’exemple le plus frappant de ces conservations exceptionnelles reste l’homme de Tollund dont les traits et la barbe de trois jours sont parfaitement préservés.

Le mystère des momies des tourbières. L'homme de Tollund

L’homme de Tollund (Wikimedia Commons, Sven Rosborn)

VICTIME D’UNE MORT VIOLENTE

L’homme mort entre 375 et 210 av. J.-C., découvert en 1950 au Danemark dans la tourbière de Tollund, semble dormir et donne l’impression qu’il pourrait ouvrir les yeux à tout instant. Le corps présente encore autour du cou la corde avec laquelle il a été pendu. Ce qui laisse supposer qu’il serait mort à la suite d’un jugement. Il était alors âgé de 30 à 40 ans et occupait un rang social élevé.

Le mystère des momies des tourbières. L'homme de Tollund retrouvé avec une corde au cou.

Les restes de l’homme de Tollund se trouvent aujourd’hui au musée de Silkeborg dans le Jutland (Danemark). © Museum Silkeborg/Arne Mikkelsen

DES SACRIFICES AUX DIEUX

La présence de nombreux autres cadavres d’hommes, de femmes et d’animaux retrouvés dans les tourbières environnantes a poussé certains chercheurs à envisager un culte sacrificiel dédié aux dieux. L’état de conservation exceptionnel du visage de l’homme de Tollund n’a pas d’équivalent dans le monde et peut, à titre d’exemple, être comparé avec la tête de la momie du Pharaon Toutânkhamon qui est le résultat d’un embaumement sophistiqué.

Momie de Toutânkhamon

Toutânkhamon (né vers -1345, mort vers -1327), onzième pharaon de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire). (Source : Nouvel Obs).

DES MORTS VIOLENTES

L’homme de Grauballe est une autre momie des tourbières conservée dans un état exceptionnelle découverte en 1952 dans le Jutland, dans la tourbière de Nebelgård. Il s’agit du corps d’un homme d’environ 35 ans, mort au IIIe siècle av. J.-C. et conservé dans un état parfait si ce n’est le fait que la pression des couches de tourbe a comprimé les parties du corps les unes contre les autres. L’homme d’une taille d’environ 1.75 m a été égorgé d’une oreille à l’autre. Des radiographies au rayon X ont montré une fracture du crâne au niveau de la tempe droite suite à un coup violent ainsi qu’une fracture au niveau du tibia à la jambe gauche.  Sa chevelure, ses mains et ses ongles soignés laissent deviner qu’il occupait lui aussi un rang social élevé.

Le mystère des momies des tourbières. Homme de Grauballe

Homme de Grauballe est conservé au musée Moesgård à Aarhus. La couleur rousse des cheveux (brune à l’origine) est due aux agents chimiques présents dans la tourbière.

UN HOMME TORTURÉ ET MUTILÉ

L’acharnement avec lequel ces individus ont été mis à mort est une autre caractéristique des momies des tourbières. Autre exemple, l’Homme de Lindow découvert en 1983 dans la tourbière de Lindow Moss, dans le Cheshire (Royaume Uni). La mort de l’individu remonte entre 25 et 230 de notre ère. Âgé de 25 ans environ, il a été exécuté par trois coups portés à la tête, suivis d’une incision à la gorge, on a également trouvé autour de son cou une cordelette fortement serrée. L’homme d’Old Croghan (362-175 av. J.-C.) âgé de vingt-cinq ans et d’une taille 1m 90, découvert en 2003 dans une tourbière en Irlande, est mort d’un coup de poignard porté à la poitrine. Il a ensuite été décapité et son corps coupé en deux. Une bande de cuir tressée comportant des motifs celtiques en bronze a été retrouvée sur le bras gauche. Des trous contenant de petits morceaux de bois ont été détectés sur le bras droit. Il pourrait s’agir des restes de branches de noisetiers qui, fiché dans les membres supérieurs, ont permis de retenir le corps au fond de la tourbière et l’empêcher ainsi de remonter à la surface. Autre particularité, le torse présente une absence des tétons qui semblent avoir été prélevés à l’aide d’un objet tranchant. Cette mutilation peut suggérer la pratique de tortures corporelles avant la mise à mort

DES FEMMES VENUES DE LOIN

Âgée de 16 ans, la jeune fille d’Yde (entre 20 et 120 de notre ère) exhumée en 1897 près du petit village d’Yde aux Pays-Bas a été retrouvée avec un nœud coulant autour du cou et il semble qu’elle a reçu un coup de poignard à la clavicule. L’étude du corps a montré que la victime portait de longs cheveux blonds, mais une partie de son crâne semble avoir été rasée avant son exécution. Une tomographie a également permis de déceler que cette jeune fille souffrait d’une scoliose. De nouvelles analyses chimiques réalisées sur deux momies des tourbières danoises, les femmes d’Huldremose (découverte en1879 dans une tourbière près de Ramten, dans le Jutland) et d’Haraldskær (également découverte dans une tourbière du Jutland et daté d’environ 490 avant Jésus-Christ), ont démontré que ces femmes ont parcouru de longues distances avant leur mort.

DES FEMMES ISSUES DE LA NOBLESSE

Les habits en laine de la femme d’Huldremose, devenus marrons à cause de la tourbe, étaient à l’origine bleus et rouges, or les vêtements teints sont un signe de richesse. Les analyses ont montré que certains de leurs vêtements ont été fabriqués à l’étranger. La présence d’un bourrelet sur le doigt de la femme, indique qu’elle portait vraisemblablement une bague en or qui se serait désintégrée dans la tourbe. Il semble que les momies des tourbières appartiennent majoritairement à la classe aisée : leurs ongles sont soignés, les tests effectués sur les protéines cutanées révèlent une alimentation abondante, les femmes portent des bijoux et des vêtements de valeur. Il est étrange que ce soit des personnes issues des classes dirigeantes qui sont mises à mort. Tentons une explication.

LES PORTES DE L’AUTRE MONDE

Les tourbières sont perçues dans l’Antiquité celtique et germanique comme des voies d’accès privilégiées à un monde surnaturel, l’Autre Monde résidence des dieux, des héros et des morts[1]. Le druidisme ne comporte que deux dieux principaux auquel s’ajoutent un dieu père et une déesse. La déesse en tant que mère, femme et fille des dieux apparaît sous d’innombrables formes qui peuvent dérouter : en vieille, en mère, en jeune fille, chacune dotée d’accessoires différents, mais c’est toujours la même divinité qui est représentée : la constellation de la Vierge[2]. De plus, les dieux celtes ont tendance à revêtir un aspect triple ce qui ne simplifie pas leur interprétation. Si l’on ne tient pas compte de l’aspect astronomique de la religion druidique, on ne verra que des centaines de dieux sans lien entre eux alors que c’est un système simple et cohérent.

LE DIEU DES ENFERS

Un de ces dieux principaux est le maître des Enfers, le royaume des morts entouré de marécages à l’odeur nauséabonde. Mais attention, il ne faut pas tomber dans l’explication simpliste du dualisme chrétien. Même si ces deux dieux sont des rivaux, ce n’est pas le diable, une entité démoniaque, mais bien un dieu puissant que l’on craint. C’est pourquoi dans certaines circonstances exceptionnelles on recourt au sacrifice humain dans les tourbières pour apaiser son courroux. En cas de danger grave que ce soit un raz-de-marée, une famine, une guerre, une épidémie…ou un monstre[3], on offre aux dieux que le meilleur. Que ce soit durant l’Antiquité ou dans les mythes, les anciens sacrifient les filles et les fils de roi, en tout cas des individus issus de la noblesse. Ce qui explique que les momies des tourbières sont des gens dont les ongles sont soignés, qu’ils ont bénéficié d’une nourriture abondante, qu’ils portent des bijoux et des vêtements de valeur et qu’ils ont voyagés au loin.

LE SACRIFICE HUMAIN

Le sacrifice humain tel que le concevaient les druides était une des plus hautes formes du sacrifice, mais très rare, et qui ne s’imposait que dans des situations vraiment exceptionnelles.

Les peuples (de la Gaule) y sont fiers, superstitieux et montraient même, autrefois, une telle cruauté que c’était les victimes humaines qui, chez eux, passaient pour être les meilleurs et les plus agréables aux dieux[4].

Pour un sacrifice efficace, le sacrifié doit avoir de la valeur. On ne sacrifie pas des paysans ou des artisans, ni des prisonniers ou des criminels, mais des nobles, le fils du roi par exemple. Dans le mythe de Persée, le tribut du monstre marin est la fille du roi. Dans le roman de Tristan, le roi de Cornouailles offre au Morholt des jeunes gens appartenant aux meilleures familles[5]. Lors des funérailles de Patrocle, Achille égorge douze nobles enfants des ennemis troyens[6]. Dans le christianisme c’est Jésus, le fils de Dieu, qui est sacrifié pour le salut du Monde[7].

DES VICTIMES CONSENTANTES

L’importance de la victime est primordiale. La victime se doit d’être volontaire et non contrainte afin d’apaiser la colère des dieux. Même si la victime est consentante, cela n’empêche pas que le sacrifice pratiqué sous l’autorité des druides est acte d’une extrême violence que ce soit par noyade pour Teutatès, brulé vif pour Taranis ou pendu à un arbre pour Esus. En tous cas, c’est un honneur que de mourir pour le salut de la communauté.

LE TEMPS DES CATASTROPHES

L’anthropologue James George Frazer nous donne l’exemple d’un peuple, les Carthaginois, qui est contraint par la force d’abandonner la tradition des ancêtres.

Dans les temps de grandes calamités, telles que la peste, la sécheresse, la défaite à la guerre, les Phéniciens sacrifiaient le plus cher de leurs enfants à Baal. « L’histoire phénicienne, dit un vieil auteur, est remplie de sacrifices semblables. » L’auteur d’un dialogue, attribué à Platon, rapporte que les Carthaginois[8] immolaient des êtres humains, comme s’il eût été bien et légitime de le faire ; quelques-uns même, ajoute-t-il, sacrifiaient leur propre fils à Baal. Quand Gélon[9], tyran de Syracuse, vainquit les Carthaginois dans la grande bataille d’Himène, il fit inscrire, parmi les conditions de paix qu’il leur imposa, l’obligation de ne plus sacrifier leurs enfants à Baal. […] Quand les Carthaginois furent vaincus et assiégés par Agathocle, ils attribuèrent leur désastre à la colère de Baal ; tandis qu’auparavant, en effet, ils avaient coutume de lui sacrifier leur propre progéniture, ils avaient contracté depuis peu l’habitude d’acheter des enfants et de les élever afin d’en faire des victimes. Aussi, pour apaiser le dieu irrité, choisit-on deux cents enfants parmi les familles les plus nobles pour les sacrifier ; le nombre des victimes s’accrût encore de trois cents autres au moins qui, spontanément, offrirent leur vie à leur patrie. Pour les immoler, on les plaça un à un sur les mains inclinées de la statue de bronze, d’où ils roulaient dans une fournaise[10].

LE COURROUX DES DIEUX

Pour remplacer les anciens sacrifices, les Carthaginois achètent des enfants et les élèvent afin d’en faire des victimes. Pourtant, ces sacrifices de remplacements n’apportent pas les résultats escomptés, car dans l’esprit des anciens, il est évident qu’on ne leurre pas les dieux d’une façon aussi grossière et que ces sacrifices ne sont d’aucune valeur pour apaiser le courroux des dieux. C’est pourquoi, à la première occasion, les décideurs rétablissent l’ordre ancien et les Carthaginois, après une nouvelle défaite, reprennent l’ancienne coutume de sacrifier des victimes importantes — deux cents enfants parmi les familles les plus nobles — pour s’assurer de la validité des sacrifices. Ce n’est pas tout, trois cents autres offrent spontanément leur vie à la patrie en péril dans un suicide collectif et volontaire. Frazer nous donne d’autres exemples tirés du monde antique :

Chez les Sémites de l’Asie occidentale, le roi, en cas de danger national, offrait parfois son propre fils en sacrifice pour le bien général. C’est ainsi que Philon de Byblos, dans son ouvrage sur les Juifs, nous dit : « Un ancien usage voulait, lors d’un très grand danger, que le chef d’une cité ou d’une nation donnât la vie de son fils chéri pour le salut de tous, en rançon aux démons vengeurs ; les enfants ainsi consacrés étaient mis à mort selon des rites mystiques. Cronos, par exemple, que les Phéniciens appellent Israël, étant roi de la contrée et n’ayant qu’un fils unique nommé Jéoud (en Phénicien Jéoud signifie en effet « le seul procrée »), le para de robes royales et l’immola sur un autel, en temps de guerre, alors que le pays était gravement menacé par l’ennemi. » Et quand le roi Moab fut assiégé par les Israélites et pressé par eux, il se saisit de son fils ainé, qui devait lui succéder, et l’offrit en holocauste sur les murs de la cité[11].

DES PERSONNAGES IMPORTANTS

C’est pourquoi on peut avancer avec prudence l’hypothèse que les momies des tourbières sont personnages importants de la communauté[12]. Des nobles, des fils ou filles de roi que l’on sacrifie aux dieux lors de grandes catastrophes. C’est le sacrifice ultime puisque le roi sacrifie sa propre progéniture, son propre successeur, sa lignée pour sauver son peuple lors d’un très grand danger. Cependant ces jeunes gens animés par leur croyance en l’immortalité de l’âme sont volontaires pour se sacrifier, pour sauver leur communauté d’un péril imminent. Aussi déterminés à mourir que les guerriers celtes évoqués dans un texte de Lucain :

Car la plus forte des craintes ne les saisit point, la terreur du trépas. De là des cœurs prompts à courir aux armes, des âmes capables de mourir, et le sentiment qu’il est lâche d’épargner une vie qui doit revenir[13].

Ce qui n’empêche pas que le sacrifice est d’une violence inouïe. Ils sont maltraités, les membres brisés, égorgés, poignardés, étranglés, parfois tout cela en même temps pour finalement être noyé dans le marécage. La triplicité de la mise à mort (strangulation, égorgement et l’utilisation d’un maillet pour défoncer le crâne) est sans doute à mettre en rapport avec l’aspect triple des divinités celtiques.

Autel au tricéphale découvert en 1852, Musée de Saint Rémi à Reims, France, (Wikimedia Commons).

©JPS2020(sauf en ce qui concerne le sacrifice humain, 2015, article remanié en 2020)

ACCUEIL

Sources :

Évan Astier, Meurtres et sacrifices en Europe du nord au cours de la Protohistoire : les hommes des tourbières, 2016.

Christine Dell’Amore, Qui étaient les momies des tourbières ? sur www.nationalgeographic.fr

[1] Les Celtes localisent l’Autre Monde dans trois endroits distincts : à l’ouest, au-delà des mers, dans des îles merveilleuses ; sous les eaux, sous la mer, dans les lacs et les rivières où se situent de somptueux palais ; sous les collines et les tertres qui sont devenus les résidences des Tuatha Dé Danann, les anciens dieux de l’Irlande.

[2] De plus amples explications à ce sujet seront donnée lors de la Saison 2 consacrée au décryptage des différentes plaques du chaudron de Gundestrup.

[3] Depuis les temps les plus anciens jusqu’à nos jours les calamités sont représentées par un monstre. Par exemple dans le Japon d’après-guerre traumatisé par les explosions atomiques les radiations nucléaires, mal invisible, prennent l’aspect d’un monstre gigantesque : Godzilla.

[4] Pomponius Mela, Chorographie, III, 2, 18, Traduction A. Silberman, Les Belles Lettres, Paris, 2003. Ici, Mela devient un brin moralisateur. C’est quand même au Colisée à Rome que l’on sacrifiait des innocents, non pas pour les dieux, il est vrai, mais pour le plaisir des spectateurs.

[5] Dans la légende arthurienne, le Morholt est un guerrier irlandais qui exige le tribut au roi Marc de Cornouailles.

[6] Homère, Iliade, XXIII, v. 108-256.

[7] La liste des maltraitances infligées à Jésus est interminable, c’est un homme à moitié mort que les Romains ont mis en croix.

[8] Carthage fut fondée par des colons phéniciens de Tyr en 820 av. J-C.

[9] Gélon de Syracuse (484-477 av J-C.).

[10] James George Frazer, Le Rameau d’Or, II, Le dieu qui meurt, Editions Robert Laffont, Paris, 1998, p.119.

[11] James George Frazer, Le Rameau d’Or, II, Le dieu qui meurt, Editions Robert Laffont, Paris, 1998, pp. 118-119.

[12] En tout cas pour ce qui concerne la période de l’âge du fer. Il faut aussi écarter les accidents, les individus égarés dans les marécages qui sont morts de froids ou noyés.

[13] Lucain, La Pharsale, I, 460, Traduction A. Bourgery, Les Belles Lettres, Paris, 1976.