LA MORT ET L’IMMORTALITÉ DE L’ÂME CHEZ LES CELTES
LES DRUIDES SAISON 1 ANNEXE 31
Les Celtes croient en l’immortalité de l’âme, chose incroyable pour nombre de leurs voisins.
COMPARAISON AVEC D’AUTRES PEUPLES DE L’ANTIQUITÉ
Une des différences fondamentales entre les Celtes et les Romains vient certainement du fait que les premiers croient en l’immortalité de l’âme, croyance qui déconcerte au plus haut point les seconds. Le Celte semble jouir d’une félicité éternelle après la mort. L’âme voyage vers un monde merveilleux dans lequel les défunts mènent une vie de joies et de délices. Un Au-delà peuplé par des vivants et non par des morts. Ce concept d’une survivance dans l’Au-delà est d’ailleurs une chose inconcevable pour nombre de peuples de l’Antiquité. Selon Flavius Josèphe deux croyances contraires fracturent le Judaïsme de l’Antiquité. Les Pharisiens et les Esséniens croient en l’immortalité de l’âme, tandis que les Sadducéens rejettent la survie de l’âme après la mort.
UN AU-DELÀ LUGUBRE
Pour les Romains, la mort est un néant, une sorte de sommeil éternel, un état mal déterminé, un territoire des ombres, l’âme une image inconsistante, celle-ci n’est qu’un pâle reflet du défunt qui mène une existence morne et sans plaisirs. La destinée de ces esprits des morts inspire plus la crainte que l’espoir. C’est pourquoi le Romain préfère le monde d’ici-bas. Acquérir la gloire et rester à tout prix dans la mémoire des vivants. Ce n’est pas parce que les Romains ne croient pas en l’immortalité de l’âme qu’ils ne sont pas un peuple religieux. Au contraire, à Rome la religion s’exprime par le rite appliqué à la lettre, qu’il soit privé ou public. Pour Cicéron : « La dévotion, le sens romain du sacré, c’est la science des égards dus aux dieux ». (Cicéron, N.D., 1,116). La religion se résume au respect scrupuleux des rites, qui sont imposés aux citoyens et à ceux qui les représentent, les magistrats et les prêtres. Tout manquement, erreur ou oubli, peut avoir des conséquences pour l’individu ou la cité. Si le Romain est un soldat discipliné se battant pour la gloire de Rome, le Gaulois est un guerrier qui se bat pour sa gloire personnelle. Si le Romain est un dévot rigoriste, le Gaulois est un mystique. Un choc des cultures.
DES DÉFUNTS MALFAISANTS
Les Latins avaient plusieurs noms pour désigner les esprits des morts. Les Lémures, spectres malfaisants qui reviennent parfois dans les demeures terroriser les vivants. Les Larves, génies eux aussi malfaisants et démoniaques, qui revenaient sur terre tourmenter les hommes. Les très redoutés Mânes, c’est-à-dire « les bienveillants[1] » qui sont les âmes des morts. Contrairement aux Romains, les druides ne croient pas aux spectres ni aux revenants car :
« Ils (les druides) disent que les mânes n’existent pas[2] ».
L’AU-DELÀ DES GRECS
Les Grecs du temps d’Homère n’ont rien à envier aux Romains avec leur vision sinistre de la destinée humaine dans l’Au-delà.
Homère suppose que les âmes sont semblables aux images reproduites qui apparaissent dans les miroirs ou qui se forment dans l’eau, lesquelles en un seul coup nous deviennent entièrement semblables et imitent nos mouvements, sans avoir la moindre substance solide que puissent appréhender la perception et le toucher[3].
Leurs morts aboutissent aux Enfers, lieu de désolation dans lequel errent les âmes en peine.
Dans la tragédie Les Perses, Eschyle décrit dans une scène fameuse l’évocation de l’âme de Darius, le roi des Perses.
L’ombre du roi apparaît à la cime d’un tertre funéraire. Avant de disparaître, Darius exhorte ses anciens compagnons à profiter de la vie, car « chez les morts, la richesse ne sert plus de rien[4] ».
LA DESTINÉE D’ACHILLE
Homère rapporte le dialogue entre Ulysse qui visite les Enfers et le défunt héros, Achille :
Achille : Comment as-tu osé venir chez Hadès, où séjournent les morts privés de sens, les ombres des pauvres humains ?
Ulysse : O Péléide Achille, ô le plus fort des Achéens […] Quel mortel fût ou sera jamais plus heureux que toi ?
Jadis, quand tu vivais, nous t’honorions autant qu’un dieu ; aujourd’hui, c’est ici, c’est sur les morts que ta puissance s’affirme avec éclat ; ne regrette donc pas la vie.
Achille : Ne cherche point à m’adoucir la mort, ô noble Ulysse ! J’aimerai mieux, simple valet, être aux gages d’autrui, d’un pauvre laboureur n’ayant pas beaucoup de ressources, que de régner sur tout le peuple inconsistant des morts[5].
Ce séjour dans l’Au-delà est si morne que le héros grec est même prêt, pour vivre un peu, à sacrifier, chose incroyable, sa gloire passée.
UN PEU D’ESPOIR
Hésiode signale toutefois une destinée quelque peu différente des âmes des héros
« A d’autres enfin, Zeus, fils de Cronos et père des dieux, a donné une existence et une demeure éloignée des hommes, en les établissant aux confins de la terre. C’est là qu’ils habitent, le cœur libre de soucis, dans les Iles des Bienheureux, aux bords des tourbillons profonds de l’Océan, héros fortunés, pour qui le sol fécond porte trois fois l’an une florissante et douce récolte[6] ».
Comme chez les Celtes, la destinée de l’âme semble varier en fonction des mérites de chacun. Les îles des Bienheureux, une influence celtique ?
RÉINCARNATION
Les Romains et les Grecs partagent une vision pessimiste de l’Au-delà et il n’est pas étonnant que les auteurs latins soient intrigués par l’attitude des Celtes devant la mort. César le premier.
Le point essentiel de leur enseignement[7], c’est que les âmes ne périssent pas, mais qu’après la mort elles passent d’un corps dans un autre ; ils pensent que cette croyance est le meilleur stimulant du courage, parce qu’on n’a plus peur de la mort[8].
Pour le conquérant, cette conception de l’âme est une invention des druides dans le but unique de pousser les guerriers au courage et de mépriser la mort. César précise que l’âme après la mort passe d’un corps à un autre, c’est la transmigration de l’âme ou métempsychose à laquelle croyait également Pythagore et les sectes orphiques.
LA MORT, LE MILIEU D’UNE LONGUE VIE
Au contraire, le poète Lucain dit à propos des croyances des druides que les morts mènent une autre vie dans l’Au-delà :
Selon vous (les druides), les ombres ne gagnent pas les demeures silencieuses de l’Érèbe et les pâles royaumes du Dis souterrain, un même esprit dirige nos membres dans un autre monde. La mort, si ce que vous chantez est réel, est le milieu d’une longue vie. Heureuse illusion des peuples que regarde l’Ourse[9] : car la plus forte des craintes ne les saisit point, la terreur du trépas. De là des cœurs prompts à courir aux armes, des âmes capables de mourir, et le sentiment qu’il est lâche d’épargner une vie qui doit revenir[10].
Le géographe romain Pomponius Mela ne dit pas autre chose :
Il y a un point de leur enseignement qui s’est répandu parmi le vulgaire, apparemment pour les rendre plus brave au combat, c’est que les âmes sont immortelles et qu’on mène, chez les morts, une autre vie[11].
DES TÉMOIGNAGES DIVERGENT
D’autres textes mentionnent la conception de la mort et de l’immortalité de l’âme chez les Celtes.
C’est que chez eux a prévalu le dogme de Pythagore, selon lequel c’est un fait que les âmes des hommes sont immortelles, et qu’après un certain nombre d’années chaque âme revient à la vie en entrant dans un autre corps[12].
Quant aux druides, intellectuellement supérieurs, et liés en confrérie suivant le précepte de Pythagore, ils s’élevèrent par leurs recherches sur des problèmes obscurs et profonds : dédaignant les choses humaines, ils proclamèrent l’immortalité des âmes[13].
La description de ces murailles (de Marseille) étant achevée, il y a lieu de mentionner une ancienne coutume gauloise : on raconte qu’ils se prêtent les uns aux autres des sommes qu’ils se rendent aux enfers, parce qu’ils sont convaincus que les âmes des hommes sont immortelles. Je dirais qu’ils sont stupides si les idées de ces barbares vêtus de braies n’étaient pas celles auxquelles a cru Pythagore vêtu du pallium[14].
Les auteurs de l’Antiquité font trop souvent référence à Pythagore quand ils parlent des druides pour qu’il n’y ait pas de fortes ressemblances entre leurs doctrines respectives. Pythagore enseigne l’immortalité de l’âme[15], la métempsychose, le cycle des réincarnations et la libération finale. N’est-ce pas aussi un excellent résumé des croyances des druides ?
UNE TERRE PARADISIAQUE
Outre le fait que Lucain utilise cette belle formule « la mort n’est que le milieu d’une longue vie », ces textes contiennent plusieurs informations sur la mort et l’immortalité de l’âme chez les Celtes. Tous ces auteurs sont unanimes sur le fait que les Celtes n’ont pas peur de la mort. Cependant Lucain et Pomponius Mela, comme César, y voient une imposture des druides pour inciter les guerriers au courage. Une seconde affirmation — que c’est « une vie qui doit revenir » — va plutôt dans le sens d’une croyance en la réincarnation. Pourtant de façon paradoxale, Lucain, c’est également l’avis de Mela, indique que le même esprit dirige le corps dans un autre monde et que c’est chez les morts que l’on mène une autre vie. Ce qui semble, cette fois, rejoindre la conception des Celtes insulaires, irlandais notamment, d’un Au-delà heureux dans lequel les défunts mènent une existence paradisiaque. Les noms enchanteurs de ces endroits indiquent clairement qu’il ne s’agit pas d’une punition que de s’y retrouver : Tir mBeo « Terre des Vivants », Tir na mBan « Terre des Femmes », Mag Meld « Plaine du Plaisir », Tir na nOg « Terre des Jeunes ». Ce « Paradis » celtique se situe loin à l’Ouest, au-delà du soleil couchant[16]. Ainsi, contrairement au Romains et aux Grecs, il semble que l’équivalent celte d’Achille, jouit non seulement de la vie présente, recherchant la gloire au combat, mais il ne craint pas la mort[17] qui n’est, rappelons-le, que le milieu d’une longue vie. Il se précipite au combat pour mourir en héros et rejoindre au plus vite « la Terre des Vivants ».
RÉINCARNATION OU SURVIE DANS L’AU-DELÀ ?
Les auteurs romains ou grecs hésitent entre ces deux conceptions de l’âme très différentes. La métempsychose, dans laquelle l’âme du défunt renaît sur terre dans un autre corps ou la notion d’une vie nouvelle dans l’Au-delà. Pourquoi cette hésitation ? Pour une raison très simple, l’âme du défunt prend des chemins différents suivant l’origine sociale, la vie menée et les circonstances de la mort. Prenons un exemple, le guerrier mort de façon héroïque :
Vous aussi Bardes, Vates qui par vos louanges sélectionnez les âmes vaillantes de ceux qui périrent à la guerre pour les conduire à un séjour immortel[18].
Les Celtes qui mettent leur honneur à périr au combat, qui jugent impie de brûler le cadavre du guerrier et qui pensent que ce dernier ne peut prendre place au ciel près des dieux que s’il a été dévoré par un vautour[19].
LA DESTINÉE DU HÉROS
Il existe une stèle, dite d’El Palao, qui illustre à merveille ce propos. On peut y voir un guerrier mort démembré par des oiseaux[20].
La stèle nº 1 d’El Palao (Espagne) (Cliché V. Martínez). Fac-similé de la même stèle[21].
Ce héros, dont le vautour emmène l’âme au ciel, devient immortel et siège auprès des dieux. Ce sort est en tous cas plus envieux que celui du pauvre Achille, le héros grec par excellence qui règne sur des ombres inconsistantes. Il faut préciser que le vautour, plutôt rare sur les champs de bataille d’Europe du Nord, laisse sa place aux corbeaux et aux corneilles pour cette mission délicate. Ce qui explique qu’en Irlande, il existe une déesse de la guerre, Morrigan « Grande Reine », appelée encore Bodb « Corneille » qui enlève l’âme du guerrier Cúchulainn lorsqu’il meurt. La fameuse statue du héros que l’on trouve dans la poste centrale de Dublin immortalise cette scène. Voilà un guerrier héroïque qui peut quitter le cycle des réincarnations par son courage au combat. C’est un honneur sans pareil que de rejoindre directement le banquet des dieux. Prenons l’exemple contraire du guerrier mort sans gloire, son sort est de renaître indéfiniment jusqu’à la libération finale : une mort héroïque.
DES ÊTRES DIVINS
Pour Pythagore et les orphiques l’âme est précieuse, car elle est de nature divine enfermée dans un corps de matière. Les druides sont considérés comme des êtres divins par excellence. Leur destinée dans l’Au-delà devait être claire pour tous : celle de rejoindre leur dieu, mais pas n’importe lequel. Les druides et les guerriers n’ont pas la même destinée dans l’Au-delà. Leurs funérailles et leurs sépultures ne sont pas les mêmes. L’animal chargé du transport de l’âme non plus. Quant à la plèbe, les paysans, les artisans, les marchands etc, elle ne compte pas, ses membres se réincarneront sans fin jusqu’à leur renaissance en tant que guerrier ou druide[22]. Ce qui leurs donnera, à eux aussi, la possibilité de se libérer enfin de ce cycle des renaissances. Pourtant même une âme de druide aura une fin, car :
Ils (les druides) affirment et d’autres avec eux que les âmes et que l’univers sont indestructibles, mais qu’un jour le feu et l’eau prévaudront sur eux[23].
©JPS2023 (Texte écrit en 2016 remanié en 2023). LES DRUIDES ET L’IMMORTALITÉ DE L’ÂME.
[ACCUEIL]
[1] Nom donné aux morts, par euphémisme, pour tenter de rendre « bons » ceux qui par nature ne peuvent être que mauvais.
[2] Lucain, Les Scolies dites « Bernoises », Adnotationes ad versu, I, 454, in Jean-Louis Brunaux, Les religions gauloises, Éditions Errance, Paris, 2000, p.252.
[3] Apollodore d’Athènes, Sur les dieux dans Stobée, Eclogarum I, 49, 50 in Erwin Rohde, Psyché, le culte de l’âme chez les grecs et leur croyance à l’immortalité, Editions Les Belles Lettres, Collection « Encre Marine », Paris, 2017, p. 6.
[4] Eschyle, Les Perses, v. 840, Traduction P. Mazon, Les Belles Lettres, Paris, 2010.
[5] Homère, L’Odyssée, Chant XI, 475, Traduction F. Mugler, Actes Sud, Arles, 1995.
[6] Hésiode, Les travaux et les jours, 168-173, Traduction P. Mazon, Les Belles Lettres, Paris, 2002.
[7] L’auteur parle bien sûr des druides.
[8] Jules César, Guerre des Gaules, VI, 14, Traduction L.-A. Constans, Les Belles Lettres, Paris, 1989.
[9] La constellation de la Grande Ourse
[10] Lucain : La Pharsale, I, 453-463, Traduction A. Bourgery, Les Belles Lettres, Paris, 1976.
[11] Pomponius Mela, Chorographie, III, 2, 19, Traduction A. Silberman, Les Belles Lettres, Paris, 2003.
[12] Diodore de Sicile, Livre V, 28,6, in Mœurs et coutumes des Gaulois, Traduction E. Cougny, Éditions Paleo, Clermont-Ferrand, 2010.
[13]Ammien Marcellin, Histoire, Livre XV, IX, 8, Traduction E. Galletier, Les Belles Lettres, Paris, 1968.
[14]Valère Maxime, II, 6, 60, in Françoise Le Roux, Christian-J. Guyonvarc’h, Les Druides, Éditions Ouest-France, Rennes, 1986, p.271.
[15] Il existe une autre voie pour atteindre l’immortalité, non pas celle de l’âme, mais celle du corps. Depuis la nuit des temps, c’est le rêve secret de l’humanité, mais l’avancée des nouvelles technologies ouvre aujourd’hui de nouvelles perspectives. Car l’unique but à atteindre dans notre société occidentale sans foi, est de gagner le maximum d’argent, objectif honorable en temps normal, quoiqu’un peu vain, puisque la richesse ne constitue qu’un des quatre sens d’une vie accomplie et ne peut être une fin en soi. Car la question essentielle qui se pose au détenteur de grande richesse est comment jouir de cette abondance alors que notre espérance de vie est limitée et que la médecine ne rallonge que la vieillesse. Terrible malédiction ! L’être humain peut saccager la nature ou commettre des génocides cela fait partie de son libre arbitre, nous avons finalement le choix de faire le bien ou le mal. Mais l’immortalité, elle n’est pas négociable c’est le tabou majeur de toutes les religions. Les dieux ne l’autoriseront jamais, souvenez-vous de la réaction du dieu vindicatif de la Bible : « Voilà que l’homme est devenu comme l’un de nous, pour connaitre le bien et le mal ! Qu’il n’étende pas maintenant la main, ne cueille aussi de l’arbre de vie, n’en mange et ne vive pour toujours ! » (Genèse, 3, 22). Dans un des rares textes transmettant les croyances authentiques des druides l’auteur latin transmet sans le savoir le mode d’emploi pur acquérir l’immortalité. Les druides étaient vraiment les explorateurs de l’impossible.
[16] Françoise Leroux, Christian J. Guyonvarc’h, Les Druides, Éditions Ouest-France, Rennes, 1986, p.281.
[17]Les occidentaux, malgré le discours positif du christianisme sur le salut de l’âme, ne peuvent en dire autant. La grande différence, c’est la foi, la vraie, celle qui ne laisse aucune place au doute, il s’agit de l’équivalent de la foi des premiers saints et martyrs chrétiens qui ont péri dans les pires circonstances et ont affronté la mort sans hésiter un seul instant.
[18] Lucain, La Pharsale, Livre I, vers 448-449, in Jean-Louis Brunaux, Les religions gauloises, Éditions Errance, Paris, 2000, p.250.
[19] Silius Italicus, Punica, III, 340-343, in Jean-Louis Brunaux, Les religions gauloises, Éditions Errance, Paris, 2000. p.256.
[20] Une scène similaire se trouve sur un stamnos (vase) datant du IVème siècle av. J.-C. et qui montre un fantassin gaulois, totalement nu, qui affronte deux cavaliers italiques. Au sol se trouve le cadavre d’un second gaulois, lui aussi nu, qui est dévoré par un vautour. Un deuxième oiseau attend très certainement la mort du premier combattant gaulois. Ces oiseaux indiquent que nous avons à faire à deux guerriers héroïques qui méritent de rejoindre le banquet des dieux après s’être battus vaillamment.
[21] Jean-Louis Brunaux, Guerre et religion en Gaule, Editions Errance, Paris, 2004, p.119.
[22] Bien sûr, on ne naît pas druide, on le devient, mais plus de vingt ans d’apprentissage et d’initiation changent un être humain. Une fois devenu Maître, il ne peut que poursuivre sur la voie de la sagesse et de l’excellence. On compare souvent ces vingt ans d’apprentissage avec notre scolarité actuelle, ce qui est une erreur. C’est oublier que le druide est au contact des dieux et il doit par son exemplarité mériter son statut divin.
[23] Strabon, Géographie, Livre IV, 4, 4, Traduction F. Lasserre, Les Belles Lettres, Paris, 2003.
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