LES DRUIDES ET L’ATLANTIDE

LES DRUIDES SAISON 1 ANNEXE 23

D’après leurs propres traditions, le druidisme est originaire des Îles du Nord du Monde. Or, durant la préhistoire, une grande île a été engloutie par les eaux de la mer du Nord.

L’ATLANTIDE ET LE DOGGER BANK

De tous les mythes qui peuplent la mémoire de l’humanité, celui de l’Atlantide est l’un des plus tenaces. D’innombrables films, jeux vidéo, bandes dessinées, documentaires, livres, essais ou romans se sont emparés du thème du continent disparu en l’embellissant et le déformant sans cesse. C’est pourquoi il faut revenir aux sources du mythe.  C’est Platon, philosophe grec (env. 427-347 avant J.-C.) qui évoque en premier le continent perdu dans deux de ses Dialogues, le Timée et le Critias. C’est à Saïs en Égypte, lors d’un voyage dans le delta du Nil, que Solon, l’un des sept sages de l’Antiquité, homme d’État, réformateur, législateur et poète athénien (640-558 avant J.-C.), recueille ce récit raconté par un vieux prêtre égyptien. Solon le transmet à son tour à l’arrière-grand-père de Critias, riche athénien disciple de Socrate et parent de Platon. Dans le Timée, Platon nous donne d’abord quelques indications géographiques d’une île qu’il situe au-delà des Colonnes d’Hercule puis une description rapide de la civilisation atlante. Ensuite, il entreprend de narrer le conflit qui oppose les Athéniens aux Atlantes, événements qu’il situe 9000 ans avant son époque. Survenu peu après la victoire d’Athènes, des tremblements de terres et des inondations engloutissent finalement l’Atlantide sous les flots. Dans le Critias, Platon entre davantage dans les détails, narrant l’origine des Atlantes, issus de l’union du dieu Poséidon et d’une mortelle nommée Clitô. Il décrit la géographie de l’île, son organisation sociale et politique et les mœurs de ses habitants. Le récit s’interrompt abruptement au moment où Zeus décide de punir les Atlantes.

LE DOGGER BANK

Au dernier maximum glaciaire, il y a un peu plus de 20000 ans, le niveau de la mer du Nord était d’environ 120 mètres plus bas que de nos jours. Ce qui fait que la Manche et une majeure partie de la mer du Nord formaient une vaste plaine parsemée de collines et de vallées, appelée Doggerland. Cette terre s’étendait des îles britanniques à la Scandinavie. Les cours d’eau comme le Rhin, la Tamise, la Seine, la Somme ne formaient que les affluents d’un seul grand fleuve qui s’écoulait dans l’actuelle Manche et qui se jetait ensuite dans l’océan l’Atlantique. De grands troupeaux de bisons, de cerfs, de chevaux, de rennes, d’aurochs et de mammouths vivaient dans ces plaines herbeuses chassés par des lions des cavernes, des loups et des hommes. De ce monde il ne reste plus rien.

LES DRUIDES ET L'ATLANTIDE. Au Nord de l’Europe un bouclier de glace (jusqu’à près de 3 km d’épaisseur[1]) recouvre une partie des îles britanniques et de la Scandinavie

Au Nord de l’Europe un bouclier de glace (jusqu’à près de 3 km d’épaisseur[1]) recouvre une partie des îles britanniques et de la Scandinavie tandis que la Mer du Nord et la Manche forment un vaste territoire émergé appelée le Doggerland. (Francis Lima, Wikimedia Commons)

Doggerland vient du Dogger Bank[2] qui est un grand banc de sable situé dans une région peu profonde de la mer du Nord, à une centaine de kilomètres des côtes du Royaume-Uni et entre 125 km des côtes du Danemark. La superficie du Dogger Bank est d’environ 17 600 km2 et mesure environ 260 km du nord au sud et 95 km d’est en ouest. Ce banc de sable se situe à une profondeur entre 15 et 36 m, soit une moyenne de 20 m sous le niveau de la mer. Depuis des siècles, les marins européens viennent pêcher sur le Dogger Bank qui est réputé pour accueillir d’immenses bancs de harengs. Cependant les chalutiers récupèrent également dans leurs filets des restes d’animaux terrestres tels que des mammouths, ainsi que des outils et des armes préhistoriques. L’océanographe britannique Dawn Watson a même découvert en janvier 2015 une forêt engloutie au large des côtes du Norfolk.

LES DRUIDES ET L'ATLANTIDE. Les contours du Dogger Bank en mer du Nord

Les contours du Dogger Bank en mer du Nord, ce banc de sable formait une île jusqu’en 6 200 av. J.-C. (Wikimedia Commons).

Lorsque la dernière glaciation prend fin, le niveau des eaux commence à monter Cette augmentation est lente (un ou deux mètres par siècle) et le niveau de la mer passe de -80 mètres en 15 000 av. J.-C. au niveau actuel en 5000 av. J.-C. Le Doggerland se retrouve totalement sous les eaux vers la fin du VIe millénaire av. J.-C., faisant de la Grande-Bretagne une île (à partir de -6500). Aux alentours de 6 200 av. J.-C., les terres encore émergées, longtemps occupées par l’homme, sont touchées par un énorme tsunami provoqué par un glissement de terrain au large de la Norvège.

LES DRUIDES ET L'ATLANTIDE. Carte illustrant la montée des eaux en mer du Nord après la dernière glaciation

Carte illustrant la montée des eaux en mer du Nord après la dernière glaciation (glaciation de Würm, de 115 000 à 11 700 ans avant le présent). L’île du Dogger Bank, dernière terre émergée est engloutie par un énorme raz-de-marée (une vague de 20 m de haut) déclenché par le glissement de terrain de Storrega (étoile) au large de la Scandinavie (le glissement de terrain le plus important est actuellement daté (au carbone 14) à environ 6100 av. J.-C.).

LA LENTE MONTÉE DES EAUX

Rappelons que les plus anciennes constructions mégalithiques sont datées de 4800 av. J.-C. et qu’il existe peut-être encore de plus anciens mégalithes sous les eaux puisque les rivages de l’Atlantique se situaient parfois à de plus d’une centaine de kilomètres des côtes actuelles. Par exemple sur la presqu’île de Quiberon (Bretagne), l’alignement de Saint-Pierre-Quiberon daté de 6700 ans compte une quinzaine de menhirs. Sous l’eau, les chercheurs ont montré qu’une cinquantaine de menhirs (d’un mètre cinquante de haut maximum) prolongent l’alignement sur 900 m. Un autre exemple est le cromlech d’Er Lannic composé d’une double enceinte mégalithique située sur la côte sud-est de l’îlot d’Er Lannic à Arzon dans le département français du Morbihan en région Bretagne. Le monument date du Néolithique à une époque où le niveau des mers était moins élevé d’environ 5 m. Seule une partie d’un des deux cercles de pierre est encore visible, le reste du site est immergé sous les eaux du golfe du Morbihan.

LES DRUIDES ET L'ATLANTIDE. Partie visible du cromlech d’Er Lannic

Partie visible du cromlech d’Er Lannic© A. Lamoureux-Golfe du Morbihan Vannes Tourisme.

Plan topographique d’Er Lannic. Le site comporte deux enceintes mégalithiques (A et B). L’enceinte B est entièrement immergée sous l’eau, tandis qu’une partie de la seconde enceinte (A) se trouve à terre. (Arzon, Golfe du Morbihan, Bretagne) © P. Gouezin (UPR 403 CNRS).

La mer est montée doucement de 1 à 2 cm par an et le premier réflexe d’une population est de surélever les habitations et de construire des digues pour se protéger des inondations. Comme le font encore aujourd’hui les habitants de la mer du Nord avec les terpen aux Pays-Bas (Frise occidentale) et les Warften en Allemagne (Frise orientale) qui désignent une élévation artificielle construite par l’homme afin d’accueillir un habitat protégé de l’eau et en particulier du mouvement des marées dans les plaines littorales.

Halligwarft lors d’une tempête (1906), Alexander Eckener (1870-1944)

Halligwarft lors d’une tempête (1906), Alexander Eckener (1870-1944), NordseeMuseum Husum (Wikimedia Commons).

L‘ATLANTIDE DE PLATON

Pour découvrir l’identité de l’île à laquelle correspond l’Atlantide, il faut revenir au texte de Platon. L’auteur décrit l’Atlantide dans deux de ses Dialogues, le Timée et le Critias. Cette île mythique, qu’il situe au-delà des Colonnes d’Hercule, est dédiée à Poséidon. Après avoir connu un âge d’or pacifique, les habitants de l’Atlantide partent progressivement à la conquête de l’Europe. L’expansion est arrêtée par Athènes, avant que l’île ne soit engloutie par les flots dans un cataclysme provoqué par Zeus.

En effet, les monuments écrits disent que votre cité détruisit jadis une immense puissance qui marchait insolemment sur l’Europe et l’Asie tout entières, venant d’un autre monde situé dans l’océan Atlantique. On pouvait alors traverser cet Océan ; car il s’y trouvait une île devant ce détroit que vous appelez, dites-vous, les colonnes d’Héraclès. Cette île était plus grande que la Libye et l’Asie réunies. De cette île on pouvait alors passer dans les autres îles et de celles-ci gagner tout le continent qui s’étend en face d’elles et borde cette véritable mer. Car tout ce qui est en deçà du détroit dont nous parlons ressemble à un port dont l’entrée est étroite, tandis que ce qui est au-delà forme une véritable mer et que la terre qui l’entoure a vraiment tous les titres pour être appelée continent. Or dans cette île Atlantide, des rois avaient formé une grande et admirable puissance, qui étendait sa domination sur l’île entière et sur beaucoup d’autres îles et quelques parties du continent. En outre, en deçà du détroit, de notre côté, ils étaient maîtres de la Libye jusqu’à l’Égypte, et de l’Europe jusqu’à la Tyrrhénie.

Platon dit clairement que l’île se situe dans l’océan Atlantique au-delà des colonnes d’Hercule.

Les Colonnes d’Hercule étant le nom donné, dans l’Antiquité, aux montagnes qui bordent le détroit de Gibraltar. Ce qui signifie qu’il est vain de chercher l’Atlantide en mer Méditerranée.

Même si l’énorme éruption du volcan de l’île de Thera (Santorin) a changé l’histoire dans la partie orientale du bassin méditerranéen, ce n’est pas l’Atlantide. D’ailleurs Platon ne parle pas d’une éruption volcanique, mais de tremblements de terre et d’engloutissement sous les flots. Cependant Platon évoque une île située en face du détroit de Gibraltar, or cela ne correspond à aucune réalité géographique et disons-le tout de suite aucune grande île qui s’est abimée dans l’océan Atlantique même en des temps préhistoriques. Les géologues sont formels. Pourtant Platon mentionne une île grande comme la Lybie et l’Asie réunie. L’auteur grec décrit le monde qu’il connait et qui ne correspond pas forcément à la géographie d’aujourd’hui. Pour les Grecs de l’Antiquité, la Lybie représente une partie de l’Afrique du Nord et l’Asie correspond à ce que nous appelons le Proche-Orient. Ce qui est tout de même considérable. Ensuite Platon évoque un continent en face des colonnes d’Hercule au-delà des mers. Platon, chose extraordinaire, connaissait-il l’existence de l’Amérique ?

L’auteur grec parle ensuite des rois atlantes qui étendaient leur domination sur l’île entière et sur beaucoup d’autres îles et quelques parties du continent. En outre, en deçà du détroit, de notre côté, ils étaient maîtres de la Libye jusqu’à l’Égypte, et de l’Europe jusqu’à la Tyrrhénie (Corse, Sardaigne, Sicile et côtes de l’Italie). Cette description du domaine des rois atlantes correspond très précisément à une carte qui montre l’extension du mégalithisme sur toute la façade atlantique et en Méditerranée.

LES DRUIDES ET L'ATLANTIDE. Extension du mégalithisme en Europe et dans le bassin méditerranéen

Extension du mégalithisme en Europe et dans le bassin méditerranéen en jaune. (J. E. Walkowitz, Wikimedia Commons).

Si l’on prend Platon au mot, le mégalithisme ne s’est pas diffusé pacifiquement, mais plutôt de façon agressive, comme une conquête.  On peut noter une absence du mégalithisme sur une grande partie du pourtour de la mer du Nord. La carte indique pourtant que les constructeurs de mégalithes ont une prédilection pour les bords de mer et les îles. Or, nous avons vu que les côtes de la mer du Nord ont beaucoup changée au cours de l’histoire et si les archéologues veulent trouver des mégalithes dans cette zone, c’est sous l’eau qu’il faut les chercher.

UNE CARTE ANCIENNE

Les auteurs de l’Antiquité n’avaient pas une vision du monde tel que nous la concevons. Ainsi une des plus anciennes cartes du monde, la Table de Peutinger nous montre une géographie très différente de nos cartes actuelles. La Table de Peutinger, (Tabula Peutingeriana ou Peutingeriana Tabula Itineraria) est une copie réalisée vers 1265 par des moines de Colmar, d’une carte romaine réalisée vers 350 sur laquelle figurent les routes et les villes principales de l’Empire romain. Cette carte se présente sous la forme d’une longue bande de parchemin composée à l’origine de 12 parchemins mais il n’en reste aujourd’hui que 11 conservé à l’Österreichische Nationalbibliothek de Vienne (Autriche). Assemblés ces parchemins forment une bande de 6,82 m sur 0,34 m. Elle indique l’emplacement des routes (200 000 km), des villes, des mers, des fleuves, des forêts, des chaînes de montagnes. La Table de Peutinger montre la totalité de l’Empire romain, mais aussi le Moyen-Orient, l’Inde, le Sri Lanka et même la Chine. Le premier parchemin montre l’est des îles Britanniques, la Hollande, la Belgique, une partie de la France et l’ouest du Maroc. L’absence de la péninsule ibérique laisse supposer qu’une douzième feuille, aujourd’hui manquante, présentait l’Espagne et le Portugal, ainsi que la partie occidentale des îles Britanniques.

Parchemin original de la Table de Peutinger (tabula peutingeriana)

Parchemin original de la Table de Peutinger (tabula peutingeriana), section 1: Bretagne, Gaule, Afrique du Nord. (Legion VIII Augusta)

Une copie de l’original avec une partie de la Grande-Bretagne

Une copie de l’original avec une partie de la Grande-Bretagne (en haut à gauche), en face la Gaule et en bas l’Afrique du Nord. Fac-similé de Konrad Miller, 1887. (Bibliotheca Augustana).

Dommage que la Table de Peutinger soit incomplète dans sa partie occidentale. Le fac-similé réalisé par Konrad Miller en1887 est une tentative de restitution de la partie manquante.

LES DRUIDES ET L'ATLANTIDE. Tentative de restitution de la page manquante (partie blanche) avec au milieu la péninsule ibérique et en haut les iles britanniques

Tentative de restitution de la page manquante (partie blanche) avec au milieu la péninsule ibérique et en haut les iles britanniques (Ibernia = Irlande et Britannia = Grande-Bretagne). Fac-similé de Konrad Miller, 1887. (Legion VIII Augusta).

Cette restitution indique dans l’Antiquité on pensait que les îles britanniques longeaient la péninsule ibérique sur un grande partie de sa longueur. Dans ce cas la description de Platon prend un autre sens et signifie que si un navigateur dépasse les colonnes d’Hercule, il entreprend un voyage en forme de boucle, il se dirige d’abord vers les îles britanniques, passe d’île en île comme le décrit Platon, puis aborde le continent européen qui borde lui aussi l’océan Atlantique. Le découpage artificiel des mers, de l’Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord n’est qu’une convention et l’on peut très bien voir les îles britanniques comme les ont vu les anciens navigateurs, des terres perdues au milieu des flots de l’immense océan qui entoure le monde.

Carte de l’Europe.

Carte de l’Europe. (www.cosmovisions.com)

Or il n’y a qu’une seule île de taille conséquente (deux fois la superficie de la corse[3]) qui a disparue en mer de façon certaine, c’est le Dogger Bank.

Le Dogger Bank formait une grande île au large des Pays-Bas, entre les îles britanniques et le Danemark.

Le Dogger Bank formait une grande île au large des Pays-Bas, entre les îles britanniques et le Danemark.

Écoutons ce que dit Platon

Mais dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre et des inondations extraordinaires, et, dans l’espace d’un seul jour et d’une seule nuit néfaste, tout ce que vous aviez de combattants fut englouti d’un seul coup dans la terre, et l’île Atlantide, s’étant abîmée dans la mer, disparut de même. Voilà pourquoi, aujourd’hui encore, cette mer-là est impraticable et inexplorable, la navigation étant gênée par les bas-fonds vaseux que l’île a formés en s’affaissant.

Ce texte correspond aux événements qui se sont produits en mer du Nord. Des tremblements de terre qui déclenchent un glissement de terrain gigantesque au large de la Scandinavie qui a son tour provoque un énorme tsunami dont les vagues montent jusqu’à vingt mètres de haut et engloutissent définitivement l’île du Dogger Bank en un seul jour et une seule nuit.

La mer du Nord continue à s’ouvrir et est donc sismiquement toujours active, des séismes de petite et moyenne amplitude y sont relativement fréquents. Un tremblement de terre de 6,1 sur l’échelle de Richter a eu lieu en 1931 dans la zone du Dogger Bank. C’est le plus important séisme enregistré au Royaume-Uni. Les hauts-fonds formés par le grand banc de sable restent dangereux pour la marine marchande. Seuls les chalutiers au faible tirant d’eau fréquentent les eaux du Dogger Bank pour pêcher le hareng.

CONCLUSION

Pour raconter son histoire, Platon a certainement puisé dans un répertoire de légendes concernant une île préhistorique engloutie par les flots. En bon philosophe, il en a profité pour donner une leçon de morale aux dirigeants de son époque et démontrer que grâce à l’excellence de ses lois et de ses chefs, Athènes a été capable de vaincre des ennemis puissants. Non sans mettre en garde la cité grecque d’une possible décadence si elle abandonne les principes qui ont fait sa force. En tant qu’écrivain, il a également enjolivé certains détails, par exemple la présence impossible d’Athènes à une époque aussi reculée ou la magnificence de la cité centrale de l’Atlantide avec ses canaux circulaires, ses temples, ses demeures royales, ses ports, sa puissance militaire ou encore l’exubérance de la faune et sa flore. En tout cas, Platon n’a pas exagéré sur une chose, c’est lorsqu’il signale la présence extraordinaire d’éléphants dans l’île mythique. Les pêcheurs en retrouve les vestiges encore de nos jours dans les eaux peu profondes de la mer du Nord.

Le crâne d’un mammouth mâle adulte pêché en mer du Nord juste au large des côtes de Rotterdam par des pêcheurs néerlandais

Le crâne d’un mammouth mâle adulte pêché en mer du Nord juste au large des côtes de Rotterdam par des pêcheurs néerlandais crédit : photo : Mercury Press & Media Limited.

©JPS2022

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Image mise en avant :

TabulaPeutingeriana Roma. (Wikimedia Commons)

[1] Quand une calotte glaciaire se forme, un important volume d’eau est retenu dans la glace.

[2] Le nom est tiré du mot dogge qui signifie « bateau de pêche » en vieux néerlandais.

[3] Le Dogger Bank (17600 km2) se classerait comme troisième plus grande île en Méditerranée après la Sicile 25460 km2 et la Sardaigne 23813 km2, devant Chypre 9251 km2 et la Corse 8681 km2.

Pour en savoir plus: Dogger Bank — Wikipédia (wikipedia.org)